Un voyage mouvementé
15h18 heure française, 12h18 à São Paulo aéroport de…. A cette heure la je devrais deja etre à Curitiba mais sans un ptit imprevu est ce que j’aurai du merite a ecrire…
Hier soir, jeudi 14 février, départ vers 20 de chez Rouss, je conduis comme il est malade on arrive tranquillement vers 21h à CDG. Au bout d’une demi heure bagages enregistrés, j’ai retrouvé Valentine (moins en forme que moi pour le moment)… On discute de tout de rien (surtout moi pour destresser et repousser le moment fatidique). Allez faut y aller…Bisous, calins, larmes…Faut y aller…Verification du passeport, portique de sécurité (j’ai du enlever mes bottes et montrer mes magnifiques chaussettes vaches)… On se pose un peu devant la porte d’embarquement. 22h40 on monte dans l’avion, le décollage est prévu à 23h15….
23h14….toujours pas bougé, rien, bizarre…
Quelques minutes plus tard, le commandant de bord nous informe qu’un passager ayant enregistré ses bagages n’a pas embarqué… Par mesure de sécurité, il faut retirer ses bagages de la soute…enfin décollage vers 00h15 et la encore un petit message du commandant qui nous dit que le vol durera une demi heure de plus que prévu (bon sur 11h25 prévu à la base vous allez dire que c’est rien)…
Et la jcommence à me dire que j’aurai jamais ma correspondance à São Paulo (prévue 1h20 après l’atterissage initial).
Bon jme stresse pas j’ai un peu plus de 12h à passer dans cet avion…Je m’installe (suis coté couloir c’est bien j’aurai de la place au moins), couverture, repas plutôt bon, je regarde un film… Allez dodo mais c’est sans compter sur ma voisine qui au bout de quelque minutes me réveille car elle veut sortir…Bon deuxième film pas trop mal, je perds un peu le fil avec la fatigue (il doit être 5h en France) mais je tiens jusqu’au bout… A peine le film fini, la ptit loupiotte de la ceinture se rallume et le commandant nous informe de turbulence…C’est ce qu’on appelle un sommeil plutôt agité…Je me réveille sur les 7h et jvais faire un ptit tour dans l’avion pour me dégourdir les jambes et boire un coup…
On arrive donc sur São Paulo avec 1h20 de retard (ma correspondance vient de partir…)
Avec Valentine on suit le flot de passagers on retrouve nos bagages et on doit chercher Air France… Valentine arrive à trouver une place sur le vol de 12h10 mais plus de place pour moi… Je suis donc quasi jetée dans un taxi direction le deuxième aéroport de São Paulo (mon avion décolle dans 1h30) et j’ai même pas le droit d’expliquer ça à Valentine…
Première rencontre avec le sol brésilien. Le taxi me parle j’arrive à baragouiner un peu avec lui…Je vois des choses plutôt insolites dans les rues (un mec assis un l’arrière d’un gros pick up sur l’autoroute, des bus supeeeeeer longs, des couleurs partout, des énormes buildings collés à de vielles maisons…j’ai pas mon appareil sur moi). Au début je m’inquiète un peu de la conduite du taxi mais en fait ça à l’air de marcher comme ça ici : ça passe et ça casse pas…néanmoins j’hésite de regarder la route…J’arrive enfin au comptoir de la TAM 35 minutes d’avances et me voilà dans la salle d’embarquement en train de me remémorer ces quelques moments.
Enfin bon, je dois encore retrouver Valentine, essayer d’appeler quelqu’un et savoir ou j’habite. Le trajet jusque Curitiba se fait assez vite. L’aéroport est tellement peu grand que nos bagages nous attendent à la sortie. Dans l’aéroport je chercher Valentine (qui ne me cherche pas car je dois arriver plus tard). Impossible de me servir de mon téléphone pour appeler mes contacts ni pour joindre Valentine (je ne parle pas des cabines téléphoniques).
Je décide donc d’aller affronter la ville (en espérant que Valentine aie appelé les garçons). J’ai pris le premier bus que j’ai vu, j’ai demandé Circulo Militar et le mec m’a dit OK. Il commence à pleuvoter sur Curitiba, j’ai vraiment pas envie de me retrouver la dessous perdue avec mes 40 kilos de bagages…
Une fois arriver à mon point de chute que faire ? Je connais pas mon adresse exacte… Je tourne un peu mais détail amusant : les trottoirs ici sont constitués de mosaïques et le sol est pas très bien nivelé… donc même avec mes roues sous les valises c’est super lourd. Après avoir fait ça, je me dit que je vais compter sur la gentillesse bien connue des brésiliens ; y’en a bien un qui va me prêter son portable pour que j’appelle Alex. J’ai du tester 15 personnes soit mon portugais était trop light pour me faire bien comprendre (les raisons de mon appel), soir leur anglais était euh inconnu… Bref j’arrive à baragouiner avec une chauffeur de taxi qui m’indique un grand batiment derriere moi « la bas ca parle anglais »… »ouffff »
Je rentre la dedans explique mon problème à une dame qui aussitôt me prete son téléphone pour que j’appelle…
Alex, un français que j’ai contacté avant d’arriver est venu me chercher, j’ai enfin trouvé mon appart et pu m’installer…..